Cinquième édition des « JEUDIS DES ARTISTES

Pour la cinquième édition des « JEUDIS DES ARTISTES », les Amis de Pablo Romero rouvriront leur Espace tous les deuxièmes Jeudis de chaque mois, de 18 h 30 à 22 h, d’Octobre 2012 à Mars 2013

Exceptionnellement, en Novembre 2012, le Jeudi des Artistes aura lieu le Troisième Jeudi du mois.

¡ Jeudi 11 Octobre 2012, Jeudi 15 Novembre 2012, Jeudi 14 Décembre 2012. ¡ Jeudi 10 Janvier 2013, Jeudi 14 Février 2013, Jeudi 7 Mars 2013.

Comme chaque année, après le dernier paséo et quand les Toros restent au Campo, la temporada du Jeudi des Artistes anime l’espace Pablo Romero tous les deuxièmes Jeudi de Octobre à Mars.

Un mano à mano d’artistes viendront créer en direct une oeuvre dans un esprit d’échange, de convivialité, de rencontre. Bien sur la convivialité, l’échange se feront comme d’habitude autour d’un verre des Costières et des tapas des bénévoles de l’association.

Les horaires, de 18 h 30 à 22 h le deuxième jeudi de chaque mois, permettront à tous les Nîmois de découvrir, grâce aux artistes présents, la tauromachie (le thème des oeuvres sera d’inspiration taurine, mais une grande liberté d’expression est laissée aux artistes).

Cette 5ème saison sera marquée par l’absence de notre ami Christian Jullian, disparu brutalement il y a quelque mois. Il avait participé à toutes les éditions du Jeudi des Artistes.

Nous commencerons l’année 2013 avec Christian, le Jeudi 10 janvier 2013. Le thème sera « À LA MANIÈRE DE CHRISTIAN JULLIAN ». Ses amis les peintres seront invités à peindre à la manière de Christian, et les Nîmois à exposer pour un soir une ou des oeuvres de Christian Jullian.

A l’occasion de ces jeudis, l’espace Pablo Romero sera ouvert et permettra au public de voir l’exposition * Les 20 ans de l’association Pablo Romero * ainsi que le fonds permanent de la ganadéria Pablo Romero.

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5ème saison du JEUDI DES ARTISTES

CARTELS DES ARTISTES

Jeudi 11 Octobre 2012

Edith Ruiz et Delphine Lespes

+ le groupe Los Mojitos qui soutient l’Association Music Passion Parkinson

Jeudi 15 Novembre (attention 3ème jeudi !)

Tom Garcia (Peintre), Gilles Barazzoni (Sculpteur) et Dominique Bonillo (Ferronnier d’art)

Jeudi 13 Décembre

Muriel Goro

Maryse Girgenti

Jeudi 10 Janvier 2013

* À la manière de Christian Jullian *

Jeudi 14 Février

Nicole Di Meo

Nadine Jeanjean

Jeudi 7 Mars

Soirée Surprise

 

VERNISSAGE MERCREDI 12 SEPTEMBRE A PABLO ROMERO

Mercredi 12 Septembre 19h 30 Espace Pablo Romero
12 rue Emile Jamais Nîmes
VERNISSAGE DE L’EXPOSITION
DU PEINTRE ET ANCIEN TORERO JUAN LAFITTE

Café toro du 1er sept 2012

Hommage à Manolo

« livre-catalogue » de l’exposition Picasso sous le soleil de Françoise

À LA VIE, À LA MORT

Annie Maïllis, Picasso sous le soleil de Françoise : l’artiste, la femme, le toro ; Images En Manœuvres Éditions, Marseille 2012 ; 184 p. – 35 € –

 

Ce « livre-catalogue » de l’exposition Picasso sous le soleil de Françoise, Nîmes et les toros, présentée du 24 mai au 7 octobre 2012 au Musée des cultures taurines de Nîmes, se lit avec délices.

Annie Maïllis, spécialiste en la matière, nous propose une « étude réservée à la mutation du traitement de la corrida [dans l’œuvre de Picasso] » (p. 149). Mais nul besoin d’aimer la corrida, ni même de la connaître, pour entrer dans cet éclairage des tauromachies du maître, documenté, minutieux et profond, toujours suggestif, jamais pédant. Picasso ne re-présente pas la tauromachie. C’est au contraire la tauromachie qui l’habite, qui entre en écho avec ce qui bouillonne en lui. Elle devient en quelque sorte le motif poétique par lequel il s’exprime. Et comme tout créateur de génie, c’est le mystère de l’Homme qu’il ex-pose à travers ses propres émotions taurines : l’Homme confronté à la vie, à la violence et à l’amour, sur arrière-fond de mort inéluctable. Nombre de préhistoriens ne pensent-ils pas que l’Homme aurait inventé l’art parce qu’il avait conscience qu’il allait mourir ?

Frappé depuis son plus jeune âge par l’affrontement brutal du picador et du toro, Picasso-« toro » en fait ensuite l’image de ses amours tumultueuses : Olga, Marie-Thérèse, Dora Maar… Avec le bonheur paisible trouvé auprès de Françoise Gilot, le sujet, plus léger, des banderilles apparaît, tandis que l’image de la femme s’efface des tauromachies.

Mais l’analyse d’Annie Maïllis va beaucoup plus loin, et je la trouve très convaincante. Non seulement la corrida devient le véhicule des émotions du peintre-graveur-potier-sculpteur -on connaît le génie protéiforme de Picasso-, mais elle rejoint et inspire sa manière même de peindre, de graver, de travailler la terre, de sculpter : la peinture-corrida comme art du geste sans repentir, de la fragilité, de l’éphémère… la peinture-corrida comme art de la vie affirmée face à la mort…

Évidemment, le livre fait la part belle au « soleil de Françoise » [Gilot], dont Annie Maïllis est proche et grâce à laquelle elle décrypte l’œuvre au plus près de la réalité, nous donnant accès à l’homme Picasso avec ses complexités et sa quête cachée, en même temps qu’à l’œuvre.

Vaut-il mieux voir l’exposition ou lire le livre en premier ? Les deux approches ont leur légitimité. Mais il faut certainement avoir lu le livre pour profiter pleinement des œuvres, au-delà de l’émotion première.

Qui aime se confronter à la création artistique moderne, souvent énigmatique, aura grand plaisir à « lire » les tauromachies de Picasso en compagnie d’Annie Maïllis, d’autant plus que l’iconographie est aussi riche que pertinente. L’aficionado pourra, en outre, s’y ouvrir aux profondeurs de la passion qu’il ressent mais qu’il a tant de mal à exprimer. Le détracteur, de son côté, pourra s’y ouvrir à la puissance symbolique de ce spectacle qui lui semble honteuse « boucherie ». Personne ne pourra faire l’économie de se trouver plongé dans le mystère de l’Homme et renvoyé à sa propre existence.

C’est le propre des créations de génie. Merci à Annie Maïllis de nous y introduire.

Jacques Teissier

Corrida Bilbao

Samedi 16 juin 2012

A Bilbao  Ivan Fandino contre 6 toros d’élevages différents:
Partido de Resina, La Quinta, Victorino Martín Andrés, Torrestrella, Torrealta y Alcurrucén

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